Perdue quelque part entre les montagnes et la mer, la villa semblait hors du temps. Là-bas, à Serriera, tout respirait la liberté sauvage : les cigales, le vent chaud chargé d'odeurs de myrte, de ciste et d’immortelles, et ce silence si particulier des lieux reculés, seulement brisé par le clapotis de l’eau ou le chant d’un oiseau.
La piscine, bordée de pierres chauffées par le soleil, se mêlait au paysage comme une oasis secrète. C’est là que tout a commencé. Des jeux de lumière sur la peau, des étoffes flottant dans l’eau, des regards portés vers l’horizon. Chaque cliché s’est imprégné de l’éclat brûlant de l’été, comme si le soleil avait lui-même posé ses doigts sur les images.